La préface de Sédillot (f. 2) précise :« Le dictionnaire persan de Castel imprimé à Londres en 1669 (…) . Le prix de cet ouvrage (…) (72 à 80 francs les deux vol.), les difficultés (…) m’engageaient à entreprendre cette importante et longue traduction »« Le citoyen Langlès de l’Institut national, conservateur des ms. or. de la Bibl. Nat. et Professeur de persan, et le citoyen Silvestre de Sacy l’un des Européens les plus versés dans les langues orientales, m’y ont déterminé. L’approbation de ces deux habiles professeurs, dont je m’honorerai toujours d’être élève, m’a fait mettre la main à l’œuvre et ils ont bien voulu me faire espérer de me communiquer nombre de mots qu’ils ont recueillis dans leurs lectures. Ajoutons que la Bibliothèque nationale vient d’acquérir un Dictionnaire persan expliqué par le persan et que ce précieux manuscrit nous met à portée de compléter celui-ci de la manière la plus satisfaisante.
Début f. 3 (page 1) : « Elif, première lettre des Persans (…) »
Explicit p. 602 : « (…) la lettre د et les suivantes formeront un volume égal à celui-ci »1801.
Entièrement de la main de Sédillot.Ancien n° 193.
Format et exemplaire
Papier européen. 602 pages. 250 mm x 200 mm. Broché, couvert de papier marbré bleu-vert.